Mobilisations et grèves
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MOBILISATION pour la journée du 24 juin
La FSU Martinique constate que cette fin d’année témoigne d’un niveau jamais atteint de désorganisation de la fonction publique, notamment dans l’Education.
Parallèlement le gouvernement, jouant des provocations entend aller à l’affrontement avec les salariés du secteur public et du privé. Ainsi la réforme des retraites, le blocage des salaires des fonctionnaires en chute libre depuis de nombreuses années, la réforme de l’Education, la nouvelle politique managériale inhumaine, le non renouvellement annoncé de nombreux contrats précaires, tout pousse la FSU à appeler l’ensemble des personnels de l’Education et des collectivités territoriales, à se
mobiliser le 24 juin.
Il ne s’agit évidemment que d’une première réponse. D’autres suivront dès la prochaine rentrée. Une lutte longue et difficile s’engage avec ce gouvernement. Nous savons que c’est par la construction d’un rapport de force favorable aux personnels que nous l’emporterons. La FSU avec toutes ses composantes y travaille.
Rendez-vous au siège de la FSU, cité bon air, demain matin à 9H00 !
Le paritarisme en danger :
Suis les communiqués de presse du SNES-FSU sur le site (www.martinique.snes.edu). Nos commissaires paritaires défendent mordicus la bonne tenue des CAPAs. On voudrait se débarrasser des syndicats et tenir des réunions au fait du prince qu’on ne s’y prendrait pas autrement.
Certaines CAPA ont été reportées, d’autres sont boycottées faute de documents à temps, le report de la Capa de notation des Certifiés et de la Hors classe a été demandée. Du fait d’un calendrier infernal rien n’est sûr. On rappellera que les personnels du rectorat, moins nombreux sont sollicités à une cadence insupportable, que les chefs d’établissement n’ont pas fait leur travail de notation de leurs personnels et qu’il a fallu prolonger l’ouverture du serveur. Tout ceci fait une fin d’année difficile.
SNES : Grève le 6 septembre !
Après le 24 juin, le SNES est déjà positionné sur un appel à la grève pour le 6 septembre, dès la rentrée. S’il n’est jamais simple de faire grève après des vacances bien méritées, c’est pourtant à cette période que nous sommes le plus en mesure d’affronter le gouvernement.
Le syndicat n’est rien sans ses syndiqués. Ce sont les syndiqués qui représentent le syndicat et il faudra être nombreux, présents à la rentrée pour épauler les revendications du syndicat : rejet de cette réforme des retraites, refus du gel des salaires en régression depuis 10 ans, rejet de la paupérisation rampante de la fonction publique, refus d’une pression de plus en plus lourde qui conduit les personnels à l’épuisement.