BULLETIN ACADEMIQUE SNES MARTINIQUE n°35 FEVRIER 2008 Hors Série
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Editorial
Brèves
Gestion des personnels
Réunion SNES – UPEM du 16 février
Des illusions aux réalités : tentative d’une déstabilisation
Marc Pulvar : témoignage
Sdu-Clias : communiqué de presse : titularisation des Contrats aidés à l’entretien
En ligne : sites SNES et FSU
Postes : préparation de la rentrée 08-09
Un exemple d’établissement particulièrement gâté…
Compte-rendu d’audience Snes/Fsu Lgt F.Fanon et de M.Manscour
Rencontre Front Education et FSU
EDITORIAL
L’instinct ou la prémonition nous pousse à penser que la situation des Contrats Aidés se trouve dans la nasse : alors que la FSU a sans cesse négocié pour avancer sur ce dossier certains tentent de mettre le feu aux établissements scolaires pour créer pagaille et confusion pour des raisons politicienne, desservant la cause qu’ils font semblant de défendre. La proposition de la préfecture laisse 89 contrats aidés CAV en rade et donc impose à la FSU de négocier sur ce résidu en réclamant que tous, Etat, Région, Département, fasse un effort de financement. C’est possible du fait du petit nombre. L’embrasement gêne les négociations et c’est sans doute voulu. Nous pouvons obtenir par la pression que le ministère de l’Education revienne sur le renouvellement de 1 sur 2 sur lequel il bloque même si nous sommes arrivé à offrir des perspectives soit en renouvellement, soit de manière plus intéressantes en terme d’emploi et de salaire à la presque totalité des CAV. Mais il ne peut être acceptable d’enliser le mouvement dans la mise à sac de l’Education en Martinique. A l’heure actuelle, les parents d’élèves sont mécontents et prennent à partie syndicats et professeurs en grève, se détournant totalement du problème des contrats aidés. Mais ces mêmes irresponsables n’en ont cure. Qui représentent-ils ? Personne sur le terrain ! Simplement ils tentent de bloquer les établissements, de faire de la surenchère et surtout de faire croire que l’Education est à feu et à sang.
Or, nous ne pouvons nous enliser dans cette situation. Le rôle des syndicats de l’éducation est de lutter pour les problèmes qui se posent dans l’éducation, non de faire un étendard d’une seule cause qui – il y a 2 mois– n’intéressait personne ! Il nous faut nous mobiliser pour les postes qu’on continue à supprimer dans l’Education Nationale et qui précarise nos métiers, il nous faut aussi nous préparer à refuser les conséquences prévisible du rapport de la commission Pochard.
Partout en France la riposte se met en place avec en perspective une mobilisation nationale le 18 mars, à la veille de nos vacances de Pâques en Martinique.
Il nous faut donc à la fois mobiliser sur ces 15 jours qui nous restent mais envisager aussi un durcissement en pleine période électorale voire au-delà.
Mais, si le combat des contrats aidés ne doit pas disparaître dans celui des titulaires de l’Education Nationale, nous ne devons pas attendre pour engager le fer contre les nouvelles suppressions de postes en Martinique. Tout nous y engage : la situation déjà calamiteuse de nos profs-voyageurs de commerce de l’Education et autres personnels qui jonglent sur les établissements, le Calendrier et la butée des examens !
Certains tentent de récupérer nos luttes en constituant des AG. Mais les blocages des établissements font l’impasse sur l’enseignement et les métiers de l’enseignement… Il importe de savoir si telle est la volonté des syndiqués.
Yvon JOSEPH-HENRI
Secrétaire Académique du SNES Martinique
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