Lettre flash n°8 du 12 mars 2009
popularité : 28%
Vote rapports d’activité et financiers pour le national et la Martinique
Des votes sur les rapports académiques et financiers du SNES national et du SNES Martinique étaient en cours au moment de la grève. Nous avons rappelé aux syndiqués que du fait de la grève nous envisagions la prolongation de la période de vote. Malgré tout, nous ne pouvons différer plus longuement. Il faut que tous les PV nous parviennent avant mardi 17 mars 17 heures. Surtout ne rien envoyer par courrier ! Utiliser le fax et le mail en scannant le PV (Vous déposerez le PV au plus vite dans la boîte à lettre du SNES.)
Il reste toujours possible, et du fait de la situation, à des syndiqués de voter isolément au siège, en déposant leur vote dans la boîte à lettre.
Il faut placer le bulletin dument rempli (2 votes nationaux, 2 votes académiques) dans une première enveloppe, le tout dans une deuxième enveloppe précisant :
– le nom et le prénom du syndiqué
– l’établissement
– la signature du votant
Le dépouillement préparatoire se fera mercredi dans la matinée et le collationnement des résultats à midi.
Rattrapage
Le rattrapage continue de faire du bruit : à lire les commentaires sur le web ou à entendre ce qui revient à nos oreilles, de nombreux parents trouvent anormal que nous ne rattrapions pas les heures perdues. Pour certains, ce sont les profs qui ont fait grève et qui placent leur enfant dans des conditions intolérables. Pour d’autres, les profs se sont tournés les pouces, ils peuvent donc remplacer les heures. Ceci étant, force est de constater que la campagne n’est pas innocente, certains représentants d’association de parents jouant sur deux tableaux et tentent de placer les collègues des lycées et collèges dans l’embarras. On notera en effet que le débat ne porte que sur le second degré – qui ouvre tant bien que mal -, sur lequel on fait peser l’enjeu des examens…On notera que bien des parents impuissants devant la grève se rabattent sur le prof bouc émissaire.
La position du SNES Martinique est plus que jamais la même : pas de rattrapage sans volontariat et juste rétribution des heures faites.
Paiement des non titulaires
Les chefs d’établissement exercent des pressions sur les AED et les Contrats aidés vie scolaire, ainsi que les CPE pour qu’ils acceptent de venir le mercredi après midi. Au lycée Schoelcher cela se fait avec des pressions « amicales », sur la base du volontariat, et avec récupération puisqu’il semble ne pas y avoir de budget heures supplémentaires pour les non titulaires et les contrats aidés. A Jacqueline Julius, ex Godissart, c’est un ton bien plus virulent : le rattrapage devient obligatoire et non récupérable.
Le SNES Martinique fait évidemment un courrier au recteur et aux chefs d’établissement concernés pour rappeler quelques vérités élémentaires. Et il interviendra autant de fois qu’il le sera nécessaire.
C’est un peu le coup du vase de Soisson : les AED n’ont pas oublié les 41 heures qu’on leur a imposé et la manière dont on les a maltraités en début d’année. Lorsqu’on leur demande un service, ils s’interrogent sur la solidarité à sens unique.
Mutations inter : la grande pagaille du ministère !
Avec stupeur et consternation, les élus du personnel ont constaté que le projet de mutations qui leur était communiqué pour les travaux des commissions paritaires comportait des erreurs graves en nombre sans commune mesure avec celles des années antérieures. Lire la suite : http://www.martinique.snes.edu/spipmar/spip.php?article234 et signez la pétition !!!!
Rappel : Réunion de bureau élargie aux S1
Compte tenu de la crise et d’une reprise sans doute difficile, nous proposons une réunion de bureau élargie aux S1 mercredi 18 mars de 14h à 16h au siège route des Religieuses à Fort-de-France. Cela n’exclut aucun syndiqué ; cela signifie simplement que les syndiqués auront évidemment une parole libre mais qu’ils ne représentent qu’eux-mêmes.
ERRATUM : Nous avions publié dans les précédentes brèves des questions que des collègues de l’IUFM nous avons envoyées. Suite à notre publication, ils nous demandent de préciser qu’il ne s’agit pas de la mobilisation de tous les personnels de l’IUFM mais de plusieurs professeurs.