Communiqué de presse

La FSU Martinique a relevé 3 points importants dans des propos du Président de la République :

–  « reconnaissance du fait syndical Martiniquais ». La FSU martinique en allant à Paris défendre les contrats aidés de l’éducation qui travaillaient dans les DOM a démontré que le fait syndical Martiniquais peut-être une réalité dès lors qu’on s’attache à défendre réellement les travailleurs au lieu de tenter de les entraîner à leur corps défendant dans une aventure politicienne. Le Président de la République sait cependant parfaitement que devant les enjeux nationaux, européens et mondiaux, les syndicats seront impuissants s’ils n’ont une assise nationale et internationale. Prend-on dès lors les Martiniquais pour des sots ? Ou cherche-t-on à les isoler un peu plus ?

–  « A compétences égales un choix local s’impose ». Telles ont toujours été les positions de la Martinique, non par xénophobie ou ostracisme mais par nécessité. Faut-il remarquer que cette ligne nous a valu une mise à l’écart par certains dans le conflit du 5 février. La FSU doit-elle rappeler que ce qui compte d’abord c’est l’efficacité de notre travail dans tous les domaines et que pour ce faire nous devons préférer la compétence à la démagogie. En même temps, les compétences ne s’acquièrent que par une politique de l’effort et de l’encadrement qui supposent des moyens véritables. Or, lorsqu’en ce domaine on découvre l’absence de l’Etat et des collectivités dont c’est la responsabilité, force est de constater que nous sommes loin du compte !

–  « lutte contre l’illettrisme ». Là encore, ce combat est celui des syndicats de l’Education de la FSU. Faut-il néanmoins remarquer que cela suppose une autre politique que celle que l’Etat conduit en supprimant des postes à tour de bras ?

On peut donc considérer que les propositions du Président de la République sont un recueil de déclarations sans grande portée…ce qu’illustre pleinement l’absence de financement . Du vent, essentiellement…domaine qui ne concerne pas la FSU !